Depuis plusieurs années, Qualcomm règne en maître sur le marché des puces pour smartphones Android premium. Ses SoC sont incontournables et on retrouve des Snapdragon de série 8 sur tous les meilleurs modèles de ces dernières années, à l’exception de certaines déclinaisons territoriales de Samsung, ce dernier alternant entre Snapdragon 8xx et Exynos maison. Pourtant, cette hégémonie est mise à mal et cela se ressent dans la communication de l’entreprise. Les détails par Guide entreprise.

Un mauvais tacle à google

Si vous naviguez régulièrement sur Twitter, vous avez peut-être vu votre fil se remplir récemment de drapeaux rouges . Il s’agit du nouveau mème à la mode et a pour but de signaler un comportement suspicieux qui devrait amener à se méfier. Plusieurs entreprises ont repris ce mème de façon humoristique, à l’instar de Twitter par exemple qui a tweeté « I’m not on Twitter 🚩🚩🚩🚩 » , ou de Samsung avec son « Nous ne faisons pas de smartphones pliables ».

De son côté, Qualcomm a également sauté sur l’occasion de faire sa promotion en tweetant « Nous avons décidé de faire notre propre SoC de smartphone au lieu d’utiliser un Snapdragon 🚩🚩🚩🚩 ». Si, dans d’autres conditions, le message aurait pu être amusant, il s’inscrit moins d’une semaine avant la présentation des Pixel 6 par Google, équipés d’une puce maison, le Google Tensor.

Une communication à double tranchant

Au-delà de la petite pique, cette communication de Qualcomm pourrait bien se retourner contre le spécialise des microconducteurs. Tout d’abord, ce n’est que depuis 2021 et le Snapdragon 888 que Qualcomm promet le support de 3 mises à jour majeures d’Android pour ses puces. Or, en maîtrisant parfaitement le hardware et le software, Google pourrait, à l’instar d’Apple, améliorer la longévité de ses smartphones et proposer un support bien plus long.

De plus, si Google a opté pour ses propres solutions, c’est également pour mettre l’accent sur ce qui compte vraiment pour le consommateur.