A chaque fois que nous mangeons et qu’on est rassasié, une information passe vers notre cerveau. Des ingénieurs du MIT ont exploité cet aspect de notre alimentation afin de lutter contre l’obésité. Pour ce faire, ils ont développé ce qu’on appelle la pilule vibrante VIBES. Cette pilule innovante pourrait aider à lutter contre l’obésité, qui est un problème de santé mondial. Mais comment ? Les réponses avec guide entreprise.

Pilule vibrante : fonctionnement, avantages et limites

La cellule vibrante est encore en phase de test, et elle doit prouver sa sécurité et son efficacité chez l’homme. Si elle est validée, elle pourrait offrir une solution simple et non invasive pour traiter l’obésité.

Qu’est-ce que la pilule vibrante et comment fonctionne-t-elle ?

La pilule vibrante est une capsule ingérée par voie orale qui émet des vibrations dans l’estomac. Elle stimule les récepteurs d’étirement de l’estomac, qui envoient des signaux de satiété au cerveau. Ainsi, elle réduit la prise alimentaire et la prise de poids chez les personnes obèses ou en surpoids. Elle pourrait aussi aider à diagnostiquer des problèmes intestinaux, comme la constipation, en localisant précisément la partie du tube digestif qui cause un ralentissement du transit. Concrètement, la capsule VIBES, alimentée par une petite batterie à l’oxyde d’argent, est revêtue d’une membrane gélatineuse. Celle-ci se dissout au contact des sucs gastriques. Ce processus permet de finaliser un circuit électrique, activant ainsi un petit moteur vibrant.

Quels sont ses avantages par rapport aux autres traitements de l’obésité ?

La pilule vibrante présente plusieurs avantages par rapport aux autres traitements de l’obésité. Premièrement, elle est non invasive, contrairement à la chirurgie bariatrique ou aux dispositifs implantés. En effet, ces dernières peuvent entraîner des complications ou des infections. Deuxièmement, elle est plus efficace que les pilules amaigrissantes existantes. Comme on le sait, celles-ci ont des effets secondaires indésirables ou une efficacité limitée. Ensuite, elle est plus pratique que les injections hebdomadaires de sémaglutide, qui nécessitent une prescription médicale et un suivi régulier. Et enfin, la pilule vibrante pourrait être une alternative intéressante pour les personnes qui souffrent d’obésité ou de surpoids, et qui ne peuvent pas bénéficier des autres traitements disponibles.

Quid de ses défis et ses limites ?

La pilule vibrante n’est pas encore approuvée par les autorités sanitaires, et sa sécurité et son efficacité à long terme doivent être évaluées chez l’homme. Néanmoins, le résultat des tests sur les cochons a été probant. Ceux qui ont ingéré la pilule vibrante ont consommé près de 40% d’alimentation en moins que les autres. Evidemment, elle ne peut pas remplacer une alimentation équilibrée et une activité physique régulière, qui sont essentielles pour prévenir et traiter l’obésité.

En revanche, elle représente sans conteste une alternative plus abordable dans le traitement de l’obésité. En effet, la prise en charge de l’obésité repose actuellement sur des mesures diététiques, de l’activité physique et dans certains cas sur une chirurgie gastrique. Ces méthodes sont souvent insuffisantes, coûteuses ou invasives. Ceci étant, la pilule vibrante peut poser des problèmes éthiques ou psychologiques. On peut notamment citer le risque de dépendance, de trouble du comportement alimentaire ou de stigmatisation.