Frieda Gormley et Jaavy M. Royle pensent que l’on se trompe souvent sur le maximalisme, que cela impliquerait toujours une accumulation d’objets. Pléthore de couleurs, d’impressions picturales, de riches matières… Le maximalisme, c’est aussi s’entourer d’objets d’art, de souvenirs et autres bibelots qu’on aime avant tout. Grâce à Frieda Gormley et Jaavy M. Royle mais aussi d’autres célèbres décorateurs comme Martin Brudnizki ou Ken Fulk, le maximalisme a été remis au goût du jour. Guide entreprise fait le point.

Misez sur un maximalisme réconfortant

Après avoir connu son apogée dans les années 60 grâce à Dorothy Draper, la tendance du maximalisme a subi un déclin pendant plusieurs décennies à cause des styles minimalistes ou encore modernes. De nos jours, les décorateurs semblent s’inspirer, entre autre, du travail de Martin Brudnizki, l’architecte d’intérieur à qui l’on doit notamment le nouveau décor de la boîte de nuit Annabel à Londres.

Quels sont les exemples iconiques de ce courant ?

Selon la spécialiste Keren Richter, l’appartement de Diana Vreeland appelé « jardin de l’enfer » et créé par Bill Baldwin ainsi que l’appartement bohème des années 1960 de Baby Jane Holzer sont deux exemples iconiques du mouvement maximaliste.

Pour Tina Schnabel, architecte d’intérieur chez BarlisWeldlick, l’appartement de Tory Burch au Pierre Hotel, conçu par Daniel Romualdez, est aussi une ode au maximalisme.

Comment puis-je intégrer ce style dans ma propre vie ?

Le maximalisme consiste à faire les choses en grand. « La ou les couleurs choisies peuvent être ajoutées sur les murs, les plafonds, les montants de fenêtres et les menuiseries, et même sur le revêtement des meubles», résume-t-elle. «Si l’on veut capter l’attention, les finitions des tables basses et des tables d’appoint en bois ou en marbre doivent contraster avec les motifs et les couleurs de la pièce. » .