L’endométriose est un véritable fléau pour les femmes françaises. Plus de 4 millions de femmes sont touchées dans le pays. Cette maladie reste cependant très difficile à diagnostiquer.

Endométriose : les résultats en une dizaine de jours

Un triste constat en voie de changement ? Grâce à un partenariat public-privé et après trois années de recherche, une société française présente une nouvelle manière rapide de diagnostiquer la maladie : un test salivaire avec une réponse en seulement une dizaine de jours. Il a déjà été approuvé par les hôpitaux publics et des associations de patientes.

Jusqu’ici, le diagnostic passait soit par l’imagerie médicale : une échographie ou une IRM, soit par la cœlioscopie en cas de suspicion d’atteinte du colon.

Test salivaire : une fiabilité proche de 100%

L’entreprise lyonnaise Ziwig a élaboré ce test, et l’a évalué sur 200 femmes dans plusieurs hôpitaux publics en France : le résultat s’avère fiable dans quasiment 100% des cas.

Une méthode simple et non invasive

Nommé «l’Endotest», il se présente sous la forme d’un kit composé d’un tube en plastique : la patiente doit cracher dans ce dernier, puis l’envoyer par la Poste au laboratoire, qui établit un séquençage de l’ADN de la patiente. Le séquençage permet de repérer des marqueurs de la maladie, et d’établir un diagnostic rapide.

Endométriose : le test doit encore être validé par les autorités sanitaires

Pour le moment, le test n’est pas encore en vente. La Haute Autorité de santé doit encore donner son feu vert. S’il s’avère validé, les inventeurs pourraient obtenir son remboursement par la Sécurité Sociale, selon les informations de France info.

Cette révolution pour la femme intervient alors que le premier comité de pilotage interministériel se réunit le 14 février pour définir les actions contre l’endométriose.