La cigarette électronique, ou e-cigarette, est un dispositif, dont la forme peut évoquer une cigarette, qui permet la génération d’aérosols. Elle génère une fumée artificielle généralement aromatisée, et contenant ou non de la nicotine. Actuellement, la cigarette électronique est considérée comme une aide au sevrage tabagique.

Cigarette électronique : à propos de la réglementation

Près de 5% des Français ont déclaré utiliser quotidiennement la cigarette électronique en 2019 d’après Santé publique France. Les cigarettes électroniques et les liquides contenant de la nicotine sont encadrés par la réglementation européenne depuis le 20 mai 2016. Les fabricants des produits concernés ont l’obligation d’en déclarer la composition exacte à l’ANSES qui la rend ensuite publique.

Cigarette électronique : des substances à surveiller

Depuis sa présence sur le marché français en 2007, la cigarette électronique ne cesse d’inquiéter les autorités de santé. En effet, alors qu’une partie de la population l’a déjà adoptée, les incertitudes perdurent concernant l’utilisation de certaines substances qui échappent à la réglementation.

Le rôle de l’ANSES est de conduire divers travaux qui ont pour objectif d’améliorer les connaissances sur les produits de vapotage et d’en évaluer les risques. Récemment, l’organisme a émis une liste de substances à étudier en priorité. Cette dernière contient 1 775 substances au total, dont 106 prioritaires. Le formaldéhyde, l’acroléine et le plomb sont, par exemple, concernés.

Une enquête réalisée pour le compte de l’ANSES en 2020 révèle que 33% des vapoteurs auraient recours régulièrement voire quotidiennement au « Do It Yourself » qui consiste à reconstituer soi-même le liquide de vapotage en utilisant des arômes concentrés à diverses saveurs. Une pratique potentiellement dangereuse puisqu’aucun de ses produits ne sont soumis à la réglementation de 2016, notamment l’interdiction de certains ingrédients ou les obligations déclaratives des fabricants.