Un mode de vie sédentaire n’a jamais été synonyme de bonne santé. On sait depuis longtemps que le manque d’activité physique augmente le risque d’obésité, de surpoids et de maladies cardiovasculaires.

Un mode de vie sédentaire n’a jamais été synonyme de bonne santé. On sait depuis longtemps que le manque d’activité physique augmente le risque d’obésité, de surpoids et de maladies cardiovasculaires. Mais il n’y a pas que ça. Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de l’Iowa, ne pas bouger entraîne aussi des troubles anxieux et dépressifs.

Santé mentale : le manque d’activité physique augmente les risques de dépression

Plus de 3 000 personnes ont participé à cette étude au printemps 2020 : les participant·e·s ont été invité·e·s à indiquer combien de temps ils passaient à faire de l’activité physique et combien de temps ils passaient devant un écran – en spécifiant la différence avec les habitudes pré-pandémiques. Les personnes interrogées ont également rempli des questionnaires spécifiques pour l’évaluation de leur bien-être mental, la présence éventuelle de symptômes dépressifs .

«Nous savions que les changements de temps consacré à l’activité physique et au temps passé devant un écran étaient associés à la santé mentale, mais nous n’avions jamais vu auparavant de données sur une population aussi importante en réponse à un changement aussi radical», a expliqué Jacob Meyer, qui a dirigé l’étude.

Rester assis·e, une habitude sournoise

Mais surtout, selon cette étude, il est que les personnes qui ont passé leurs journées de confinement principalement assis ont développé des symptômes dépressifs (lire ici la méthode révolutionnaire pour traiter la dépression) dans un pourcentage bien plus élevé que les personnes les plus actives. L’explication, selon les auteurs de la recherche, est qu’un mode de vie sédentaire réduit la production d’endorphines, les hormones responsables du bien-être général, qui aident à réduire la fatigue, l’irritabilité et à améliorer l’humeur des gens.