Depuis le 1er janvier, un site unique est disponible pour faire toutes les demandes d’aides au financement du dispositif MaPrimeRénov’. Les conditions pour en bénéficier ont changé. Les logements devront, notamment, avoir au moins quinze ans d’ancienneté. Tour d’horizon sur les nouveaux critères pour être éligible.

MaPrimeRénov’ : Une simplification du dispositif en 2022

Depuis début 2021, plus de 427 000 demandes ont été déposées pour obtenir cette aide financière de l’État. Le dispositif MaPrimeRénov’ mis en place en 2020 qui a depuis rencontré un grand succès auprès des Français va monter en puissance en 2022.

Pour 2022, l’idée est de simplifier l’accès aux aides avec cette plateforme internet unique : france-renov.gouv.fr qui réunit tous les acteurs de la rénovation énergétique. «Encore trop peu de Français connaissent les aides existantes», estime un expert du secteur de l’énergie.

15 ans d’ancienneté

Précédemment, la prime était allouée aux propriétaires dont le logement devait avoir au moins deux d’ancienneté. Le décret n° 2021-1938 du 30 décembre 2021 change la donne. Dorénavant les logements concernés doivent avoir au moins quinze ans d’ancienneté, à l’exception des demandes de prime réalisées dans le cadre d’un changement de chaudière fonctionnant au fioul, qui peuvent concerner des logements de plus de deux ans et doivent alors faire l’objet d’une demande accompagnée de prime au titre d’une dépose de cuve à fioul.

MaPrimeRenov’ : occuper la résidence huit mois par an

Pour bénéficier de ma prime renov, il faudra justifier d’une durée d’occupation de sa résidence principale de huit mois par an au lieu de six mois auparavant.

Deux ans pour rénover

La réalisation des travaux doit se faire dans un délai de deux ans, contre un an auparavant.

Une prime pour les grosses rénovations

MaPrimeRénov’ Sérénité est destiné aux ménages aux ressources modestes qui souhaitent entreprendre une rénovation énergétique globale de leur logement. Un bonus pour les sorties de passoires énergétiques et un autre pour les rénovations atteignant l’étiquette A ou B complètent le dispositif.

Un an pour entrer dans les lieux

À compter du paiement du solde des travaux, le propriétaire dispose désormais d’un délai d’un an pour occuper le logement rénové au titre de sa résidence principale contre six mois dans la précédente version du texte.