Facebook, le réseau social, n’est pas mort mais la société, elle, s’appelle donc désormais Meta. Jeudi, Mark Zuckerberg a mis le cap vers le futur – et tenté de tourner le dos aux polémiques du présent – en dévoilant un nouveau nom pour l’entreprise qu’il a fondée il y a 17 ans. « Notre marque est tellement liée à un seul produit qu’elle ne peut plus représenter tout ce que l’on fait aujourd’hui. A terme, j’espère qu’on sera vu comme une entreprise du metaverse », a-t-il expliqué. Mais qu’est-ce que cela implique réellement ? Les détails avec Guide entreprise.
Le social : avatars et expériences partagées
Ce metaverse va être construit brique par brique par Facebook, mais aussi les utilisateurs. Première étape : créer son chez-soi virtuel, comme dans Second Life, l’ancêtre des mondes connectés persistants. Vous êtes coincés dans un deux-pièces de 20m² ? Avec un casque de réalité virtuelle, vous voilà transporté dans un chalet avec vue sur un lac, ou dans une station orbitale.
Avec la suite d’espaces virtuels partagés Horizon Home et World, actuellement en bêtas, Facebook offre des outils de création simples à utiliser, un peu comme sur Minecraft.
Le jeu vidéo : mélange de réalité virtuelle et augmentée
Le metaverse proposera également une réalité « mixte », qui mélange le virtuel et la réalité augmentée. Comme dans ce jeu d’échecs, avec un joueur assis dans un parc de Manhattan, qui voit un échiquier de synthèse sur la table grâce à des lunettes AR , et défie un adversaire à l’autre bout du monde plongé dans un environnement virtuel.
L’école et le travail : la productivité collaborative
Horizon Workrooms veut s’imposer comme la visioconférence du futur. Au lieu de voir d’avoir une grille vidéo de la tête de ses collègues, on peut discuter dans une salle virtuelle, admirer une maquette en 3D sous tous les angles. Idem pour l’école, avec un vaste potentiel éducatif et visuel pour la biologie ou la géographie.
Le potentiel : Des limites technologiques et sociétales majeures
Mark Zuckerberg l’a reconnu : construire le multiverse prendra « des années ». Certains produits, comme de véritables lunettes pour la réalité augmentée, baptisées « Project Nazare », n’ont même pas de date de sortie. Le tracking des mains a fait des progrès mais les gestes le bras levé restent fatigants. Meta mise sur son projet d’interface neuronale au poignet pour écrire avec des micro-mouvements, puis, à terme, rien que par la pensée.
L’économie du metaverse reste à inventer, mais les briques élémentaires sont là, avec les cryptomonnaies et les NFT qui peuvent servir de titre de propriété pour un objet virtuel.
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