Le plan de fermeture du réseau cuivre d’Orange, le réseau téléphonique historique qui sera remplacé par un réseau fibre optique à l’horizon 2030, a été remis au régulateur des télécoms en vue d’une consultation publique jusqu’à début avril, a-t-il annoncé lundi.

«Ce projet va constituer notre principal chantier d’infrastructures de la décennie à venir», alors que «les dix dernières années ont été marquées par le déploiement de la fibre», a déclaré Fabienne Dulac, présidente d’Orange France, lundi lors d’une conférence téléphonique, sans préciser toutefois le coût de ce plan.

Fermeture du réseau téléphonique d’Orange : comment cela va se dérouler ?

Concrètement, ce plan se fera en deux étapes de façon échelonnée sur différentes zones du territoire national: une phase de transition jusqu’en 2025, pour «préparer» la fermeture du réseau avec notamment des expérimentations menées au niveau des communes, puis une phase de fermeture technique du réseau historique entre 2026 et 2030, avec le début de l’arrêt de sa commercialisation.

La France entièrement fibrée d’ici à 2025

L’Arcep a également annoncé lundi consulter «le secteur» sur les conséquences du plan de fermeture de la multinationale Orange sur les tarifs d’accès versés par les opérateurs alternatifs souhaitant accéder au réseau en cuivre.

Fin mai dernier, après plusieurs semaines de discussions avec le gouvernement, Orange s’était engagé à maintenir les 500 millions d’euros annuels consacrés à l’entretien du réseau cuivre, seule source d’accès au réseau téléphonique pour plusieurs millions de Français.

Et ce, malgré un nombre de lignes actives en baisse croissante en raison de la montée en puissance de la fibre, avec désormais plus de 13 millions d’abonnés à la fibre sur près de 30 millions de foyers desservis par cette technologie à très haut débit. Le gouvernement affiche l’objectif d’une France entièrement fibrée d’ici à 2025.